VERONIQUE LE ROUX
Publié le 20-03-2020
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »*
Frappés, tétanisés, suractivés, déboussolés, engagés, désengagés … chacun de ces adjectifs parlent de moi – et aussi de celles et ceux avec lesquels je partage, en ligne, « en vrai » ou au téléphone, mon quotidien, en cette fin de semaine 1 du monde « d’après ».
Après la seconde annonce du Président lundi soir.
Aujourd’hui vendredi, « au moment où j’écris ces lignes » – selon l’expression désormais consacrée, car ce weekend, demain, ce soir, la situation aura encore évolué – ces adjectifs tourbillonnent au rythme étourdissant des infos égrenées par la radio, les « Conf’ calls », les « Whatsapp », les mails, les réseaux sociaux.
« Restez chez vous, demeurez connectés ». « Solidaires, plutôt que solitaires ».
Certes.
« Et en même temps » …
Le temps joue avec nos nerfs. Tantôt accéléré, tantôt suspendu.
La prise de conscience est brutale.
L’ouverture des portes, celles des frontières, la nôtre … Les repas en famille, entre amis … les cinés, les sorties au théâtre … ne sont pas pour demain.
Comment dans un tel contexte structurer ma journée, ma pensée ?
Comment concilier distanciation sociale et hyper-connexion, confinement physique et sur-stimulation mentale ?
Comment trouver le juste tempo – ni apathique, ni effervescente -entre le retrait et le trop ?
Comment retrouver une forme d’utilité sociale, lorsque tout s’arrête, brutalement ?
Que faire de ce sentiment de culpabilité vis-à-vis de ceux qui, eux, sont au front?
Autant de questions qui se posent à chacun en ce début de confinement et l’un des enjeux de notre accompagnement de coachs.
* Jean de La Fontaine – « Les animaux malades de la peste »
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